Qu'est-ce qu'une ligne THT ?

Une ligne à Très Haute Tension est une ligne principale de transport de l'électricité. Le plus souvent aérienne, elle peut être aussi souterraine ou sous marine. La haute tension débute à 50 000 V alors que la THT utilise des tensions supérieures à 225 000 V.

Pourquoi des lignes THT ?

Il est nécessaire d'utiliser les hautes tensions pour transporter l'électricité sur le longues distances en minimisant les pertes d'énergie dans les lignes. En effet, plus la tension est élevée, plus l'intensité du courant distribué est faible. Or les pertes en lignes dépendant du carré du courant.

Les lignes THT en France

En France il y a environ 50 000 km de lignes THT, en voici la carte :

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Comme on le voit le territoire est maillé par ce réseau qui doit acheminer l'énergie produite par les centrales thermiques et surtout nucléaires. Le maillage est important pour équilibrer le réseau et limiter les risques de coupure d'électricité en cas d'incident localisé.

Les impacts sur l'environnement

Les impacts environnementaux des lignes haute et très hautes tension sont de plusieurs ordres :
- Esthétique
- Emprise sur les terrains
- Atteintes aux animaux

Les impacts esthétiques

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Le quadrillage du paysage est le résultat de pylônes verticaux disgracieux, dépassant parfois 55 mètres de hauteur, qui reviennent à un rythme régulier, créant une certaine standardisation avec des fils électriques rectilignes supplantant la ligne d’horizon.

Certains sites remarquables ont été ou sont encore menacés par le passage de lignes THT :

ENVIRONNEMENT-TOURISME-DECHETS

Les gorges du Verdon par exemple, en site classé, dans le L naturel régional, depuis plus de 20 ans un projet de ligne à très haute tension (400 000 volts) prévoit de remplacer 2 lignes existantes, de 225 000 volts et 150 000 volts par une ligne THT de 400 000 volts de 100 kilomètres et comportant 220 pylônes massifs. Déclaré d'intérêt publique, le projet a été annulé par le Conseil d'Etat en 2006. A suivre...

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Pour plus d'informations : http://www.univers-nature.com/images/actu/ligne-haute-tension-verdon.gif

Impacts sur les terrains et les biotopes
Les régions boisées sont attaquées par des tranchées dont la largeur peut varier entre 25 et 100 m, selon l'importance de la ligne installée. Des routes ou des pistes sont construites afin de réaliser ou surveiller les lignes. Ces aménagements portent atteinte au peuplements forestiers qui ne peuvent plus se renouveler. Le sol se dégrade du fait que sa couverture végétale a été enlevée. Ainsi, l'érosion, le gel, la pluie font des dégats importants sur les sols dénudés qui ont été compactés par les engins de chantier.

Des glissements de terrains peuvent se produire si les études du sous sol indispensables à l'installation des pylônes et de leurs fondations n'ont pas été faites.

Les postes de transformation et d'interconnexion occupent des terrains près des lignes, en augmentant encore l'emprise. Ils contiennent des grandes quantités de produits dangereux tels les fluides de refroidissement et les isolants (huiles contenant éventuellement du polychlorbiphenyle (PCB) toxique). En cas de fuite, ces polluant viennent contaminer le sols, le sous-sol et les eaux souterraines.

Les atteintes aux animaux
Certaines zones traversées par les lignes sont riches en faune et en flore. Ainsi, dans l’aire d’étude du projet de ligne franco-espagnole, on a dénombré 176 espèces d’oiseaux, dont 53 sensibles aux lignes : elles peuvent les heurter soit pendant un vol migrateur soit pendant leurs déplacements locaux.

Une ligne THT, avec ses pylônes dépassant parfois les 55 mètres de hauteur et ses câbles, a des conséquences multiples sur le comportement des oiseaux. Une ligne peut tuer à la suite de collisions ou affaiblir certains oiseaux obligés d’effectuer des détours et subissant des perturbations électromagnétiques. Selon le Groupement Ornithologique Normand, la plupart des études menées à ce jour confirment la réalité de ces impacts qui semblent dépendre à la fois des oiseaux eux mêmes (grands oiseaux plus sensibles que les petits, par exemple), et de la topographie locale. D’une façon générale, il est constaté une plus forte mortalité lorsque les lignes sont édifiées sur des hauteurs, ou lorsqu’elles recoupent perpendiculairement les déplacements des oiseaux.

Pour les oiseaux, les lignes aériennes constituent quatre dangers principaux:
- perte d'aires de couvaison
- collision d'oiseaux avec des conducteurs (fréquentes dans le cas d'oiseaux migrateurs se déplaçant de nuit)
- mort d'oiseaux par électrocution (oiseaux ayant touché simultanément deux conducteurs ou un conducteur et le pylône
- dérèglement du système d'orientation magnétique des oiseaux migrateurs.

En Allemagne, par exemple, certains grands oiseaux sont fortement décimés par les lignes aériennes (chez les cigognes blanches, 70% des pertes sont dues à une électrocution).

L'agriculture et l'élevage sont eux aussi concernés et impactés.
Selon certains, on relève régulièrement des graves problèmes sur des élevages à cause des lignes haute tension ou des prises de terre des transformateurs électriques. Ils avancent que l'on peut recenser des problèmes tels que des baisses des défenses immunitaires, des baisses de fécondité, des avortements spontanés, du cannibalisme, des ulcères, des malformations par manque de calcium, des excès de fer dans le sang, des problèmes thyroïdiens… Bien sûr, il est vérifié qu’aucune infection microbienne n’existe dans ces élevages, que les rations alimentaires des animaux sont équilibrées… Certains observaient même que sitôt les animaux partis de la ferme, les problèmes disparaissaient pour ceux-là. Il semble en effet les animaux sont beaucoup plus sensibles aux champs électriques et magnétiques (notamment le porc) que les humains.

Une association nationale « SOS animaux sous tension » existe pour aider ces agriculteurs et développer des expertises pour faire reconnaître ces nuisances. Il y a du pain sur la planche lorsque l’on sait qu’il existe actuellement au moins 20 000 bâtiments d’élevage à proximité de ces lignes.

Les impacts sur la santé

Les lignes électriques sont-elles dangereuses pour la santé ? La question fait débat depuis le début des années 80.

La circulation du courant dans une ligne électrique crée autour de celle-ci des champs magnétiques à très basse fréquence. Ceux-ci peuvent créer à l’intérieur de l’organisme des champs et des courants électriques, avec d’éventuels effets biologiques et sanitaires. Des études épidémiologiques ont montré qu’il pouvait exister une association entre une forte exposition à ces champs et la leucémie de l’enfant, mais la cause de cette association n’est pas établie. Des études de laboratoire sur l’homme et l’animal n’ont pas montré d’effets de façon reproductible.

Le véritable effet, sur la santé des hommes et des animaux, des ondes électromagnétiques dispersées dans la nature le long d’une ligne HT (perte de 6 à 7 % de l’énergie transportée) n’est pas facile à mesurer. Les experts scientifiques se contredisent comme ils se contredisaient il y a vingt ans à propos de l’amiante ou du vaccin contre l’hépatite B.

Ceux qui disent qu'il n'y a pas de risque
RTE, qui est le gestionnaire du Réseau de Transport de l'Electricité se réfugie derrière les normes – comme pour l’amiante il y a 20 ans ! –, déclarant que le champ magnétique d'un ouvrage (3µT à 50 m) sera bien en dessous des 100µT recommandé par la Commission Européenne. Sur son site, RTE affirme que les études scientifiques menées durant les 30 dernières années, tant épidémiologiques sur le terrain, qu'expérimentales en laboratoire, aucune étude n'a donné de preuves selon lesquelles l'exposition aux rayonnements electromagnétiques, dans les limites recommandées, présente un risque pour la santé.

Ceux qui disent qu'il y a un risque
En 2001, un rapport publié par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé les champs magnétiques à très basse fréquence dans la catégorie des agents « peut-être cancérogènes pour l’homme »… Tout en recommandant de nouvelles recherches « pour aboutir à des informations plus concluantes ».

Certaines études fixent aujourd’hui à 0,2µT le taux maximum où le champ magnétique ne présente aucun danger (Sciences et Avenir, mai 2002).

Dans un document à destination des éleveurs, le Ministère de l’Agriculture et EDF reconnaissent même la réalité des risques liés aux courants parasites et aux champs électromagnétiques sur les animaux.

L'étude Britanique "Draper" de l'université d'Oxford
La plus grosse étude jamais financée publiquement aux Royaume-Uni sur les lignes électriques et le cancer chez les enfants a révélé que les enfants sous l'âge de 15 ans vivant à l'intérieur d'une distance de 100 mètres des lignes électriques ont près de deux fois plus de risques de développer la leucémie. Les enfants âgés entre 0 et 5 ans sont plus vulnérables alors le risque est possiblement encore plus important pour eux.

Ce résultat provient d'une étude du Groupe de Recherche sur les Cancers Infantiles d'Oxford, dirigé par Gerald Draper, qui a analysé et comparé 33 ans de données (de 1962 à 1995) sur 35 000 enfants diagnostiqués du cancer, avec leur distance par rapport aux lignes de transmissions électriques les plus proches. Ces dernières découvertes de l'étude de Draper d'un effet des lignes électriques sur la leucémie infantile font suite aux études internationalement reconnues affirmant que le risque de leucémie infantile est doublé par l'exposition à des champs magnétiques supérieurs à 0.4 microtesla, une quantité bien en deçà de celle observée sous les lignes à haute tension.

Une étude controversée : Henri Broch, de l'université de Nice-Sophia Antipolis met formellement en cause la méthodologie de Gerald Drapier et conteste ses conclusions : il n'y a strictement aucune différence entre les cas leucémie et le groupe témoin et les conclusions de l'article de Draper et al. tant médiatisées ne peuvent en aucun cas être considérées comme démontrées.

L'enquête CRIIREM « Vivre avec une ligne THT »
Début décembre 2007, le collectif Anti THT Cotentin Maine a contacté le CRIIREM pour mettre en place l’enquête « Vivre avec une ligne THT ».

Début mars 2008, la CRIIREM publiait les résultats préliminaires suivants :

De janvier à mars 2008, des coordinateurs et des enquêteurs, formés par le CRIIREM aux techniques de relevés et de constitutions de dossiers, se sont présentés chez les riverains et ont enregistré des données diverses et variées (habitat, état civil, santé, compatibilité électromagnétique, facteurs de confusion …. Finalement ils ont rapporté au CRIIREM plus de 8000 questionnaires entièrement remplis. Après étude partielle de 350 dossiers, une première estimation fait apparaître un certain nombre de tendances émergentes :

1.Des dysfonctionnements, sur les appareils électriques et électroniques chez les riverains exposés, deux fois plus importants que chez les riverains non exposés. Ce phénomène indique que des problèmes de compatibilité électromagnétique sont constatés.

2.Des problèmes de santé focalisés sur des troubles du sommeil, de la mémoire, de l’audition, mais aussi des maux de tête, de l’irritabilité et des états dépressifs sont significativement plus fréquents chez les riverains exposés que chez les riverains non exposés. De plus, les symptômes décrits ci-dessus disparaissent significativement lorsque les riverains quittent la zone affectée par la ligne THT.

3.Des maladies graves ayant fait l’objet de traitements lourds, d’actes chirurgicaux et des cancers (leucémie, cancers du sein et de la thyroïde, …) sont détectés significativement en plus grand nombre chez les riverains exposés. Ces observations confirment les conclusions du rapport Bio Initiative du 31 août 2007, signés par David CARPENTER et Cindy SAGE (Université d’Albanie, NEW YORK).

4.Les facteurs de confusions (tabac, alcool, drogue) ayant été pris en compte, n’influent pas sur les autres données de l’étude.

5.Les élevages étudiés montrent que la ligne THT (2x400.000 Volts) peut être à l’origine de courants parasites dans les structures métalliques (portails, abreuvoirs, cornadis…) générés par des phénomènes d’induction, nuisibles aux animaux et à la production des exploitations.

Les conclusions définitives seront publiées par la CRIIREM en juin 2008.

Un avis de la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet
Les rayonnements électromagnétiques" émis notamment par les lignes haute tension "posent un certain nombre de problèmes", reconnaît la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, après la parution de l'étude CRIIREM.

"Il est indéniable que ces rayonnements électromagnétiques émis notamment par les lignes à haute tension et d'autres sources posent un certain nombre de problèmes et qu'on est loin de tout savoir sur cette question", estime-t-elle dans "Le Parisien-Aujourd'hui en France".

Mme Kosciusko-Morizet, qui dit avoir "beaucoup travaillé sur les questions d'impact sur la santé des rayonnements électromagnétiques" quand elle était députée de l'Essonne, admet qu'"on a eu beaucoup de mal à intéresser EDF à cette problématique".

"Les choses évoluent", estime-t-elle néanmoins, notant quand même "une résistance de certains secteurs industriels et syndicats professionnels" dans le domaine de la santé et de l'environnement. La secrétaire d'Etat va proposer une circulaire au ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, invitant les préfets à réglementer les permis de construire en dessous des lignes haute tension. En 2004, une étude de chercheurs de l'université d'Oxford "avait conclu à une légère augmentation du risque de leucémie pour les enfants vivant à proximité", selon Mme Kosciusko-Morizet. Cette étude a souligné que le risque de leucémie augmentait de 69% pour les enfants dont le domicile se trouvait à moins de 200m des lignes haute tension au moment de leur naissance et de 23% pour ceux domiciliés à une distance située entre 200 et 599m, par rapport à ceux nés à plus de 600m.

Les engagements de RTE

Afin de réduire l'impact environnemental du réseau public de transport, RTE s'engage à :

- Réaliser en technique souterraine au moins 30 % des circuits haute tension à créer ou à renouveler

- Recourir préférentiellement aux liaisons souterraines :
. pour les ouvrages en 400 000 volts : dans des situations exceptionnelles, du fait du coût de la mise en souterrain
. pour les ouvrages en 225 000 volts : dans les unités urbaines de plus de 50 000 habitants (au sens de l'INSEE), pour les projets à réaliser en dehors des tracés existants et des couloirs de lignes, et pour ceux, situés à l'intérieur de ces derniers, qui conduiraient à un accroissement significatif des impacts
. pour les ouvrages en 90 000 et 63 000 volts : outre les cas cités pour les ouvrages en 225 000 volts, dans les zones d'habitat regroupé, dans les zones considérées comme prioritaires (ex. parcs naturels régionaux) et aux abords des postes sources.

- Ne pas accroître la longueur totale des ouvrages aériens en supprimant des ouvrages existants pour une longueur équivalente à celle des ouvrages aériens nouveaux et reconstruits.

- Optimiser le réseau existant pour répondre aux besoins de transit et à l'exigence croissante de sûreté du système électrique.

- Prolonger la durée de vie des ouvrages existants pour éviter la création de nouveaux ouvrages.

- Rechercher les tracés de moindre impact (en particulier par le regroupement des infrastructures avec d'autres aménagements dans les couloirs existants).

- Limiter l'incidence des travaux de construction par la maîtrise des impacts (préparation et planification des chantiers, modes opératoires spécifiques, réhabilitation des lieux après travaux).

Par ailleurs, RTE indemnise les préjudices subis (agricoles et visuels).

Ce que demandent les écologistes

De nombreux pays, comme le Canada, la Belgique, la Suède et l’Allemagne, appliquent désormais un principe de précaution devant les résultats d’analyse des effets des lignes haute tension sur la santé .

Les associations écologistes demandent de :

- suspendre l’ensemble des projets d’extension de lignes THT
- enfouir les lignes THT existantes (la diffusion d’ondes électromagnétiques est cependant très controversée. Certains prétendent que les lignes enterrées n'en émettent pas et d'autres le contraire !)
- mener des études épidémiologiques à proximité des lignes THT
- réduire les besoins électriques

L’une des solutions de rechange prônées par les opposants aux lignes aériennes est l’enfouissement des câbles dans le sol. Une option qui a l’avantage de préserver le paysage et de protéger les lignes des intempéries (les tempêtes de 1999 avaient endommagé un millier de pylônes, privant des millions de personnes d’électricité). En 2002, RTE s’est engagé à enterrer un quart des nouvelles lignes haute tension de 63 000 et 90 000 volts (environ 375 km sur un total de 1 500 km prévus sur trois ans).

Problème : dans le cas des lignes à très haute tension (400 000 volts), l’enfouissement coûte cher – au minimum 10 fois plus que les lignes classiques – et il reste pour l’instant limité à des distances de quelques kilomètres. De plus, cette technique n’est pas sans conséquences pour l’environnement : travaux importants, emprise au sol allant jusqu’à 14 mètres, gêne pour l’agriculture…

Cette solution séduit néanmoins l’opinion : un sondage réalisé début 2003 à la demande de l’Observatoire de l’Energie montre que 62 % de la population française est prête à accepter une « légère augmentation de sa facture d’électricité » pour financer l’enfouissement des lignes.

La production d'énergie centralisée nécessite des lignes THT

La politique actuelle de production de l'électricité française est centralisée, basée principalement sur le parc de centrales nucléaires. Ces centrales nécessitent de très nombreuses lignes haute tension pour acheminer l'électricité vers le consommateur qui peut se trouver très loin de la source de production. La centrale EPR actuellement en construction à Flamanville (Manche) nécessiterait si elle est achevée (ce que l'on ne peut que craindre) la réalisation d'une ligne THT "Cotentin-Maine" de manière à alimenter les régions Bretagne et Pays de Loire. Cette ligne rencontre une forte opposition des associations environnementalistes :http://www.mayennesurvoltee.com/Mayenne_survoltee/mayenne_surv2.htm

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On notera aussi que la politique nucléaire nécessite paradoxalement des lignes THT pour :
- importer de l'électricité de l'étranger en cas d'insuffisance de la production nationale, en cas de grand froid par exemple alors que même le renfort des centrales à fuel et charbon ne suffit pas à compléter la production nucléaire.
- exporter de l'électricité vers l'étranger lorsque la production nationale est excédentaire.

La production d'énergie décentralisée

A mon avis, une solution d'avenir est la production décentralisée de l'électricité.

En effet, la production décentralisée a des avantages :
- par principe elle est proche des consommateurs et réduit le besoin de ligne de transport
- la THT n'est plus ou est moins nécessaire car la proximité réduit les pertes e transport. Les lignes sont donc moins impactantes.
- la production décentralisée peut utiliser les sources d'énergie renouvelable (solaire, éolien, biomasse) ce assure une pérénité de la fourniture dans le temps et réduit les atteintes à l'environnement.
- elle permet d'utiliser la cogénération, c'est à dire la production et l'utilisation combinée d'électricté et de chaleur. La proximité des utilisateurs permet d'utiliser la chaleur, pour le chaffage par exemple alors que la production centralisée évacue la chaleur dans les rivières, ce qui en augmente la température et porte atteinte au milieu naturel.